Un an après l’avis favorable de la mairie à son installation, l’école est sur la bonne voie. Elle devrait sortir de terre pour 2028.
Après Cannes, il s’agit un nouveau lieu pour cette école de prestige et reconnue dans le monde entier. A l’inverse de Cannes où l’école s’installe sur « des terrains en jachère, ici dans les locaux désaffectés de l'AFPA. » indique David Lisnard, à Saint Laurent du Var, l’entreprise Vatel construit sur un terrain évalué par « les Domaines à 5,3 millions d’euros. Au plus bas à 4,8 millions d’euros. » nous explique Sandrine Belot, agent immobilier et membre des Laurentins d’abord. Elle poursuit en indiquant : « Aujourd’hui, on va le revendre 3,85 millions. Encore heureux, c’est plus que les 3,5 millions de notre achat en 2023. Mais on perd quand même un million d’euros sur la vente." Il est vrai que c’est un petit peu dommage surtout lorsque l’on connait la dette de la ville.
A l’inverse de nos amis cannois on ne réhabilite pas un endroit en perdition, on construit (ça ce n’est pas nouveau) à un endroit prisé, sans pour autant faire gagner de l’argent pour les laurentins.
Bien sûr cela donnera une visibilité à la ville même si cette école se multiplie comme des petits pains partout en France (Nîmes, Lyon, Nantes, Bordeaux Paris, La bocca) , « Un établissement de cette renommée ! Imaginez un peu, 800 étudiants à l’international, l’élite. On va avoir un rayonnement que nous n’avons jamais eu. On va attirer des grands chefs. Il y aura de l’attractivité, donc des emplois." déclare le maire de Saint Laurent, Joseph Segura.
Thomas Berettoni, premier adjoint délégué à l’Urbanisme rappelle : « qu’il y aura un restaurant gastronomique d’application, de qualité, ouvert au public à des prix abordables. Sans oublier la création de 82 logements étudiants [réservés aux élèves de Vatel] qui deviendront des logements saisonniers l’été."
Bref il y aura encore deux ou trois immeubles. Le problème à Saint Laurent ce n’est pas juste les logements mais aussi les solutions pour fluidifier le trafic routier pour la sérénité des Laurentins. La municipalité n'a toujours pas compris malheureusement pour nous!
Pour finir et pour être complet, nous allons souhaiter que les professeurs de cette école ainsi que l’encadrement se comportent mieux qu’à Paris, où plusieurs élèves dénoncent les méthodes d’enseignement brutales, sexistes de certains enseignants dans une enquête de Mediacités.