La ville de Saint Laurent du var est encore dans le collimateur, malheureusement!
Vous allez nous dire que nous faisons une fixation mais force est de constater que notre ville et ses élus nous racontent n'importe quoi à longueur de temps.
Prenons l’exemple de la pollution des plages :
En 2014 "Nos plages vont enfin être plus propres, confie Joseph Ségura, le maire de Saint-Laurent-du-Var. Il ne nous reste plus qu’à régler avec le conseil général le problème du banc de sable à l’embouchure du Var qui renvoie la pollution du fleuve vers nos côtes". En attendant, la nouvelle municipalité travaille déjà sur un projet de réaménagement des plages, "pour développer une meilleure politique du tourisme". TF1. On parle déjà lors de cet article de l’usine de traitement qui « a désormais recours à une technique de pointe : la "séparation membranaire". "Ce sont des sortes de spaghettis qui filtrent les eaux après le tamisage des particules, le déshuilage et la décantation" explique Thomas Ozon, directeur de l'environnement à la métropole.
2015 et oui un après Depuis samedi, le drapeau jaune est de sortie sur les plages de Landsberg et Cousteau, à Saint-Laurent-du-Var, où une bactérie a été décelée dans l’eau, selon Nice-Matin. 20 minutes
2017 la pire plage de la Méditerranée se trouve à Saint-Laurent-du-Var. La plage de Landsberg, à côté du centre commercial Cap 3000 et de l'aéroport de Nice a été très mal notée ces quatre dernières années 0-1-0-0 (Insuffisant-Suffisant-Insuffisant-Suffisant).France Bleu
2019 L'arrêté municipal de réouverture à la baignade sera publié et affiché ce mercredi 14 août. "Il n'y a pas de risque bactériologique, précise le maire. C'est un phénomène naturel qui se forme parce que l'eau est trop chaude". La température de la Méditerranée est en effet au-dessus de 25 degrés en ce moment. TF1
2020 La plage Landsberg de Saint Laurent du Var est interdite à la baignade pour toute la saison estivale 2020 sur décision de la préfecture des Alpes Maritimes. TF1
2021 L'Agence Régionale de Santé (ARS) a constaté un risque de "pollution bactérienne chronique" car depuis cinq années l'eau de mer est régulièrement polluée par des bactéries de type Eschérichia Coli qui proviennent des eaux usées des villages en amont de l'embouchure du fleuve Var située juste à côté. En cause : l'embouchure du fleuve Var Le fleuve charrie également des tonnes de sable et de limons qui ont "ensablé" la baie." Selon le directeur des Services Techniques de la ville de Saint Laurent Stéphane Doré : "La profondeur était de près de quatre mètres au niveau des enrochements à quelques mètres du bord de plage... mais désormais les baigneurs ont pied !" L'adjointe en charge du littoral Danièle Hébert assure qu'un comité de pilotage est prévu au mois de septembre pour réfléchir sur les aménagements à réaliser au niveau du fleuve Var et sur le bord de mer afin de pouvoir ré-autoriser la baignade. France Bleu
2023 Les plages laurentines sont à proximité de la station d’épuration et de l’embouchure du Var. "Un double problème", résume Joseph Segura. La station d’épuration "fonctionne correctement", assure Danielle Hébert qui reconnaît qu’il peut y avoir des rejets pour des raisons techniques. C’est "une source de pollution possible", complète Joseph Segura. D’autant que, contrairement aux installations de Nice ou Cagnes-sur-Mer, "l’exutoire n’est pas en mer mais dans le Var, donc ça revient sur nos plages".
Deuxième problème: la proximité immédiate de l’embouchure du Var et tout ce que le fleuve peut charrier comme limon (1) et sédiments, notamment lors des fortes pluies. "Le courant est tout le temps est-ouest, précise Danielle Hébert. Cela a été accentué avec l’extension de l’aéroport." Nice Matin
2025 Interdite à la baignade depuis le 15 juillet 2024 et à la navigation depuis le 29 janvier 2025, la côte de Saint-Laurent-du-Var est bordée d’interdictions (plages Cousteau, Landsberg, des Goélands et des Flots bleus). La station d’épuration appartenant à la régie Eau d’Azur de la Métropole Nice Côte d’Azur et exploitée par la société Serex rejette des eaux encore souillées dans la Méditerranée. Dans les faits, 80% de la pollution est traitée avant de passer dans des membranes qui filtrent les 20% restants avant un rejet dans la mer. Sauf que ces membranes "n’ont pas été changées depuis juillet 2012 et juillet 2013. Leur durée de vie est de cinq ans, d’après le constructeur. On peut aller au-delà, mais pas autant", explique Pierre Cancian.
Le vice président de la Métropole n'est jamais au courant de rien. Il nous donne des explications contradictoires avec son équipe en permanence et il faut que ce soit le quotidien régional qui trouve les causes de ce problème récurrent!
Photo ICI Azur