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 Depuis la zone industrielle jusqu’à Cap 3000, la berge du Var, domaine public fluvial relevant de l’état, souffre d’un flagrant manque d’entretien. Arbres morts, déchets, ronces, intrusions dans la zone naturelle protégée qui vient d’ailleurs d’être la proie des flammes…
Sollicités à plusieurs reprises par la mairie, les services préfectoraux se sont rendus sur place mardi, un rendez-vous fixé « avant le récent incendie de l’embouchure du Var ». Ils vont maintenant chiffrer les demandes et intervenir sur les points prioritaires d’ici la fin de l’année.
Débroussaillement animal ?
En face de l’hôtel de ville, un grand arbre mort est tombé sur le chemin emprunté par piétons et joggeurs. « Entre le pont Napoléon-III et celui de la RD 6202 bis, les services municipaux ont recensé 130 grands arbres morts. Ils ont été marqués à l’occasion de l’hiver il y a deux ans, mais ils n’ont toujours pas été coupés », regrette Léopold Mayen, premier adjoint au maire.
Au-delà des quatre premiers mètres bordant la RD95, c’est le domaine public fluvial, dont l’entretien relève de l’État. Avenue des Arts graphiques, dans la ZI, le bord du Var est de nouveau envahi par des encombrants. Il avait pourtant été nettoyé bénévolement il y a quelques mois par des handicapés mentaux adultes de l’Adapei. « Il y a déjà eu un incendie il y a deux ans », souligne la police municipale.
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