Nous vous l'avions déjà dit lors d'un précédent article, l'ex-premier adjoint, Michel Ghetti et le maire Joseph Segura étaient en désaccord. Cela vient de se confirmer ce soir lors du conseil municipal. Exit les explications données à Nice Matin: "Oui, j'estime que l'on ne peut pas être vice-président du conseil de surveillance d'un organe de presse local et décideur politique. J'ai beaucoup trop de respect pour l'indépendance des journaux vis-à-vis des politiques pour accepter ce mélange des genres. Ce n'est pas ma conception de la presse et de la démocratie. La presse, ce n'est pas la Pravda." La vérité est sortie ce soir. Michel Ghetti, pourtant l'artisan principal de la victoire de Joseph Segura, part pour des raisons plus profondes. Notamment car Joseph Segura veut s'occuper de tout et tout seul. Une réalité confirmée par beaucoup de laurentins. Mais pas seulement, et c'est plus inquiétant!

Miche Ghetti est plus tranchant: " J'ai découvert en vous un despotisme sans limite à l'inverse de l'image que vous donnez à l'extérieur, celle d'un démocrate et d'un humaniste... Vous répétez sans cesse "c'est moi le maire" comme un enfant qui voit un cadeau." Les mots sont durs, sans nuance. Mais si cela s'arrêtait là, nous pourrions en sourire.

Le plus grave arrive, Michel Ghetti affirme que le maire a favorisé un de ses amis avec de l'argent public. Là, cela se corse et c'est la raison du départ de Michel Ghetti: " Il ne faut pas compter sur moi pour ce genre de manoeuvre". Sur cette phrase Michel Ghetti, remonte dans notre estime.

Le premier adjoint nous apprend que le maire n'a pas voulu monter les impôts pour des raisons électorales (une pratique courante) mais a dépensé sans compter en payant un bureau d'étude technique très cher, en faisant une rénovation du square Benes... alors que l'adjoint aux finances voulait faire des économies generic viagra canada.

Parlant de l'avenir, Michel Ghetti voulait voir pour un PPP avec Bouygues Vinci pour réaliser les projets de campagne mais cela est resté sans suite. Michel Ghetti déclare même: " Votre attitude sur ce sujet a été scandaleuse et votre dénigrement à mon égard m'autorise éventuellement à vous demander des réparations "

Bref, l'opposition est ravie, Michel Ghetti est libre, Joseph Segura ne bronche pas.

Reste à savoir si le premier magistrat commencera à déléguer ou restera-t-il toujours seul face aux décisions. Avec les départementales, le cumul ne pourra faire que du mal à un maire qui se met en place et qui ne maitrise pas totalement sa position. Concernant les avantages à un des ses soutiens (soutien depuis la première campagne de 2008 dont nous ne citerons pas le nom) nous aimerions connaitre la version du maire car nous parlons de plusieurs dizaines de  milliers d'euros!

Allez Jo, on se remet en questions et on explique.

L'article de Nice Matin grâce à la page Facebook d'Henri Revel